Providence : « n. f. – XIIIe ; « prévisions » V. 1165, latinprovidentia, de providere « pourvoir ». Sage gouvernement de Dieu sur la création, et PAR EXT. (avec la majuscule) Dieu gouvernant la création. La divine providence. Les décrets, les desseins impénétrables, les conseils de la Providence. Aussi destin. « Mais que la providence ou bien que le destin Règle les affaires du mondes » La Fontaine. FIG. Être la providence de qqn, être la cause de son bonheur, combler ses désirs. Il s’est fait la providence des malheureux. Protecteur, secours. Vous êtes ma providence ! – La découverte de cette cabane fut une providence (providentielle). (Traduction de l’anglais welfare state) FAM. L’Etat de providence. »
Fatalité : « [fatalité] n. f. – XVe, latin fatalitas. 1 Caractère de ce qui est fatal (1°, 4°). Fatalité de la mort. « Tout ne commence vraiment à être irrémédiable qu’à partir du moment où […] les meilleurs renomment, et s’inclinent devant ce mythe : la fatalité des événements » Martin du Gard. 2 Force surnaturelle par laquelle tout ce qui arrive (surtout ce qui est désagréable) est déterminé d’avance d’une manière inévitable. Destin, destinée, fatum. La croyance en la fatalité. Fatalisme. Fatalité et prédestination. La fatalité dans la tragédie grecque. Accuser la fatalité (cf. Fam. C’est la faute à pas de chance). « La fatalité jouit d’une certaine élasticité qui s’appelle liberté humaine »Baudelaire. « La fatalité, c’est l’excuse des âmes sans volontés »R. Rolland. 3 par ext. Nécessité, détermination. La fatalité historique. Fatalité intérieure qui pousse un être à agir selon sa nature. 4 Suite de coïncidence fâcheuses, inexpliquées qui semblent manifester une finalité supérieure et inconnue ; sort contraire. Adversité, malédiction. Par quelle fatalité en est-il arrivé là ? – Hasard malheureux. C’est une fatalité qu’il est pris justement l’avion qui a explosé. »
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